Conduire en Islande ressemble à une carte postale jusqu’à ce que la météo fasse un virage à 180 degrés. Les routes brillent une minute et deviennent mauvaises la suivante. C’est le deal ici. Magnifique mais délicat. Ce guide vous évite les erreurs de débutant.
Vous aurez des informations claires sur les voitures, les règles et les types de routes, ainsi que la façon de lire les prévisions que les locaux utilisent vraiment. Considérez-le comme votre raccourci pour conduire sans panique. Avec une bonne préparation, l’Islande cesse d’intimider et commence à paraître grande ouverte. Conduire ici n’est pas compliqué si vous planifiez intelligemment, louez correctement et gardez votre calme.
Pourquoi louer une voiture en Islande ?
On ne peut pas conduire depuis l’Europe continentale, mais on peut prendre un ferry depuis le Danemark jusqu’à Seyðisfjörður. Pourtant, la plupart des visiteurs choisissent de louer une voiture à l’arrivée… et pour de bonnes raisons.
Découvrir l’Islande en voiture vaut mieux que rester assis dans un bus avec des inconnus. Ici, la liberté compte. Vous trouvez des cascades à l’écart des circuits, vous vous arrêtez quand un glacier surgit, ou vous faites demi-tour quand la météo décide de contrarier vos plans.
Voilà la différence : le contrôle. Les excursions suivent des horaires ; vous suivez votre curiosité. Les coûts ne sont pas mauvais non plus. Les locations sont en moyenne à 60–70 $ par jour, parfois jusqu’à 26 $ pour une petite citadine pendant les mois calmes. Les SUV en été de pointe montent vers 150 $, mais comparez cela à 1.100 $ pour un forfait guidé de quatre jours.
Ajoutez deux personnes, voire quatre, et le calcul bascule vite. De plus, si vous louez une voiture en Islande avec nous, nous vous assurons l’assistance routière et l’assurance, afin que vous ne soyez jamais seul sur une route de gravier balayée par le vent.
Quel type de voiture louer en Islande ?
Si vous voulez conduire en Islande, choisir le bon véhicule, c’est déjà la moitié du travail. Saisons, types de routes et itinéraires exigent des voitures différentes. Voici quelques conseils personnels et des exemples tirés de notre flotte pour vous aider à faire le bon choix.
Meilleurs véhicules pour l’été
Pour l’été, pensez praticité et confort. Les petites citadines comme la Hyundai i10 ou la Toyota Aygo gèrent sans peine la circulation de Reykjavik et les excursions au Golden Circle. Si vous faites tout le Ring Road, passez à des modèles compacts/berlines comme la Kia Ceed ou la Skoda Octavia.
Ces voitures équilibrent économie de carburant et espace bagages suffisant pour 2 à 4 voyageurs avec du matériel. Les distances quotidiennes atteignent souvent des centaines de kilomètres ; le confort à bord compte autant que l’efficacité à la pompe.
Meilleurs véhicules pour l’hiver
Les routes d’hiver punissent le mauvais choix. Hors de Reykjavik, un AWD ou un 4x4 n’est pas optionnel ; c’est absolument indispensable. Tous nos véhicules sont équipés de pneus hiver sans frais, pour que vous ne doutiez jamais de l’adhérence.
Les pneus cloutés et l’antipatinage font la différence face au verglas invisible, tandis que sièges et rétros chauffants rendent le tout supportable. SUV et crossovers offrent le meilleur équilibre sécurité/coût. Le Dacia Duster 4x4 est le choix fiable.
Le Nissan Qashqai 4x4 et le Suzuki Vitara ajoutent du confort pour les longs trajets. Pour la neige profonde et les pistes reculées, optez pour un Land Cruiser ou un Defender.
Conduire dans les Hautes Terres : 4x4 uniquement
Les Highlands ne sont pas un terrain de jeu. Conduire là-haut avec autre chose qu’un vrai 4x4 est illégal et, honnêtement, stupide. Vous avez besoin d’une garde au sol sérieuse, au moins 60–80 cm (24–31 in), et d’une suspension qui encaisse.
Notre flotte a ce qu’il faut : Jeep Wrangler Rubicon, Toyota Land Cruiser et Land Rover Defender. Petit mais tenace ? Le Suzuki Jimny encaisse plus qu’on ne le pense. Ces véhicules sont faits pour les pistes rugueuses et les lits de rivière. Le reste se termine coincé, verbalisé, ou les deux.
Règles et lois de conduite importantes en Islande
Beaucoup aiment dire que les règles sont faites pour être enfreintes, mais pas sur nos routes. Ici, cette attitude vous coûtera plus qu’une amende. Nous prenons très au sérieux les lois islandaises de la circulation, voici donc l’essentiel pour rester hors des ennuis.
Limites de vitesse et signalisation
Les routes islandaises ne sont pas l’endroit pour vos rêves de Formule 1. Les limites sont claires, et les dépasser coûte cher très vite. Voici ce qu’il faut savoir sur les limites de vitesse en Islande :
- Zones urbaines : 30–50 km/h (19–31 mph)
- Routes rurales asphaltées : jusqu’à 90 km/h (56 mph)
- Routes en gravier : maximum 80 km/h (50 mph)
Radars et police appliquent ces règles sans patience. Les amendes commencent vers 195 $ pour un léger excès en zone lente et dépassent 600 $ pour des vitesses élevées en zone rurale.
Ne confondez pas panneaux rectangulaires bleus et loi ; ce sont des vitesses conseillées, pas obligatoires. Les ronds-points déroutent aussi de nombreux touristes, mais la règle est simple : les véhicules déjà engagés sont prioritaires, et sur un rond-point à deux voies, la voie intérieure sort toujours en dernier.
Ne coupez pas comme chez vous. Les ponts à voie unique sont encore plus simples. Un seul véhicule passe ; le premier arrivé l’emporte. Si deux arrivent en même temps, celui le plus proche du pont passe généralement, l’autre attend. Ça paraît évident, mais chaque été quelqu’un joue au plus malin et perd.
Ceintures, feux et alcool
Si vous comptez conduire en Islande, comprenez que les règles de sécurité ne sont pas des suggestions. La ceinture est obligatoire pour tous, à l’avant comme à l’arrière, en permanence. La police l’applique sans hésitation. Les feux doivent rester allumés jour et nuit, même en plein été quand cela semble inutile.
La visibilité est primordiale ici, car les conditions peuvent changer en quelques secondes. La limite d’alcool est quasi nulle, à 0,02%, moins qu’un seul verre. L’ignorer, c’est risquer de lourdes amendes, la perte du permis, voire la prison.
Utilisation du téléphone ou du GPS au volant
Pour conduire en Islande tout en naviguant, la règle est simple : pas de téléphone en main. Sauf dispositif mains libres adapté, c’est illégal. Les amendes font mal et la police ne laisse pas passer. Appels et GPS doivent passer par un système qui garde les mains sur le volant.
Le bon réflexe est de charger l’itinéraire avant de partir ou de laisser un passager gérer. Le réseau chute dès que l’on quitte les zones fréquentées et le GPS peut défaillir dans les cols. D’où l’intérêt d’outils hors ligne comme Maps.me ou le mode hors connexion de Google Maps. Ajoutez un kit mains libres et vous conduirez plus intelligemment, en sécurité et dans la légalité.
Météo saisonnière et conditions de conduite
D’accord, il est temps de vous mettre à niveau sur la fameuse météo islandaise dont vous avez sans doute tant entendu parler. En Islande, on dit : « si vous n’aimez pas le temps, attendez 5 minutes ». Voici pourquoi c’est si vrai :
Conduire en été : plus facile mais toujours imprévisible
Les routes estivales paraissent accueillantes, mais ne vous détendez pas trop. Juin offre vingt heures de lumière, le fameux soleil de minuit, qui fait croire qu’on peut rouler sans fin.
Les températures tournent autour de 10–15 °C (50–59 °F). Doux, certes, mais la météo s’en moque. Le brouillard tombe comme un rideau, la forte pluie rend le bitume glissant et des tempêtes de sable balaient les plaines volcaniques au point d’attaquer la peinture. Sections de gravier ? Ralentissez ou vous partirez en dérapage, gardez une bonne distance avec le véhicule de devant, et rétrogradez en côte.
Les pneus s’usent plus vite que l’orgueil sur ces surfaces, vérifiez-les souvent. L’astuce, c’est la vigilance. Adaptez-vous quand le ciel bascule et gardez un rythme souple. Ainsi, l’été ressemble moins à un pari et plus à la liberté. Envie d’une vue d’ensemble ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’Islande en été.
Conduire en hiver en Islande : ce qu’il faut savoir
L’hiver, conduire en Islande cesse d’être banal et devient une question de survie. De décembre à février : neige, verglas et glace noire, ce piège silencieux qui ressemble à du bitume mouillé jusqu’à ce que vos pneus glissent.
On la repère quand la route paraît brillante mais qu’aucun spray ne sort des autres voitures, ou quand la température oscille juste sous zéro. La lumière du jour se réduit à 4–6 heures, donc une grande partie du trajet se fait dans l’obscurité, avec des températures autour de -1 °C à 4 °C (30–39 °F), plus froides avec le vent. Les routes rurales et des Highlands ferment souvent ; ignorer les mises à jour, c’est chercher les ennuis.
Ralentissez, gardez vos distances et acceptez que l’hiver parle de contrôle, pas de vitesse. Respectez les jours courts, restez alerte face aux changements brusques et consultez notre guide sur la conduite en hiver en Islande.
P.S. petit rappel amical : toutes nos voitures de location sont équipées de pneus neige de novembre à mars
Outils indispensables : Umferdin.is et Vedur.is
Si vous comptez découvrir l’Islande en voiture, ces deux sites sont non négociables. Umferdin.is fournit des mises à jour routières en direct provenant des équipes routières et des stations météo. Vous voyez fermetures, état de surface et problèmes de circulation avant d’y arriver.
Vedur.is est le service météo national et la seule prévision à laquelle vous devriez faire confiance. Météo en direct, prévisions à court terme et alertes aux tempêtes ou vents dangereux. Avant chaque trajet, vérifiez l’état des routes sur Umferdin.is puis confirmez avec Vedur.is pour savoir ce que vous réserve le ciel.
Les ignorer, c’est risquer détours, retards, ou pire. Les utiliser, c’est ajuster vite vos itinéraires, anticiper les changements soudains et voyager en confiance. Les routes islandaises basculent vite, mais ces outils vous gardent un pas d’avance. Plus de temps pour les paysages, moins pour s’excuser auprès du loueur.
Types de routes en Islande
Il existe trois types de routes en Islande : asphaltées, en gravier et F-roads. Voici à quoi vous attendre pour chacune :
Routes asphaltées et Ring Road
On demande souvent : peut-on faire le tour de l’Islande en voiture ? Oui, et la Route 1 rend cela assez simple. La Ring Road ceinture toute l’île sur 1.322 km (821 mi) depuis 1974. Plus de 98 % est asphaltée, ce qui en fait la plus longue route circulaire d’Europe.
Facile à suivre, mais pas ennuyeuse. Un tronçon mène à Skogafoss et Godafoss, un autre à Jokulsárlón ou Thingvellir. Les paysages passent de champs de cendres volcaniques à une côte nord verdoyante en une journée.
Carburant, nourriture et lits se trouvent près des villes, mais n’y comptez pas au milieu de nulle part. En été, une citadine suffit. En hiver, ou si vous envisagez des pistes non asphaltées, un 4x4 est plus avisé. La Ring Road est faite pour l’auto-tour, pas pour les horaires de bus. C’est tout l’intérêt.
Routes en gravier : à quoi s’attendre
Le gravier, c’est là où les routes islandaises cessent de pardonner. Les pierres volent vite, écaillant la peinture et fissurant les vitres si vous roulez trop vite. Restez sous 80 km/h (50 mph) ou vous partirez en glissade, point. La surface est rarement lisse.
Pensez nids-de-poule, tôle ondulée et tronçons faits pour vous secouer les nerfs. L’assurance « dommages gravillons » n’est pas optionnelle, sauf si vous aimez payer de votre poche.
Le temps de trajet s’allonge, donc planifiez avec patience. Gardez de l’écart, à moins d’aimer les gravillons du voisin sur votre pare-chocs. Pas de mouvements brusques, pas de dérives entre les voies : conduite régulière. Et hors-piste ? Oubliez. Illégal, coûteux et destructeur. Vous pouvez aussi lire notre guide des assurances, pour savoir exactement quelles autres couvertures nous proposons.
F-roads et accès aux Hautes Terres
Les F-roads sont la carte sauvage de l’Islande. Marquées d’un « F » comme F208 ou F35, ces pistes traversent les Highlands et mènent droit à des paysages que les cartes postales ne rendent jamais vraiment. Non asphaltées, rocailleuses, irrégulières et parsemées de gués pour pimenter le tout.
La loi exige un vrai 4x4. Pas par rigidité, mais parce que tout le reste casse ou se fait emporter. Les voitures classiques sont interdites, point. Ici, pas de stations-service, pas de réseau, pas de café compatissant. Juste vous, votre véhicule et la nature.
L’accès est saisonnier, généralement de mi-juin à septembre, avec des fermetures en hiver ou par mauvais temps. Si vous êtes sérieux à propos des Highlands, vérifiez les conditions sur Umferdin.is avant de partir.
Dangers de conduite à surveiller
Vous pensez que conduire en Islande, c’est glaciers et cascades ? Alors vous vous trompez lourdement, mon ami. Ici, les dangers ont des dents. Parlons de ce qui peut ruiner votre voyage plus vite qu’un wifi pourri.
Moutons et faune
Conduire en Islande n’est jamais ennuyeux, grâce aux vrais agents de la circulation du pays : les moutons. Plus de 800.000 en liberté du printemps à l’automne, ils traversent les routes à leur rythme, souvent en groupes qui vous arrêtent net.
Les routes côtières apportent leurs distractions avec macareux et oiseaux marins près du bitume. Charmant jusqu’au freinage d’urgence. L’assurance couvre rarement les collisions avec les animaux, la facture est donc pour vous.
Ralentissez en zone rurale, gardez l’œil ouvert et souvenez-vous que vous partagez la route avec bétail et oiseaux.
Rafales de vent et mauvaise visibilité
Le vent n’est pas votre ami. Les brises moyennes tournent à 20–30 km/h (12–19 mph), mais les tempêtes poussent des rafales au-delà de 150 km/h (93 mph). Assez pour vous arracher les portières et déstabiliser la voiture sur routes ouvertes ou ponts.
La visibilité est tout aussi cruelle. Brouillard et neige soufflée peuvent réduire la vue à quelques mètres en secondes. La réponse est ennuyeuse mais efficace : ralentissez, restez attentif et acceptez que la nature fixe l’agenda.
Au stationnement, orientez la voiture face au vent et ne la laissez pas près d’objets légers, à moins de vouloir une poubelle volante dans la porte. Avant chaque trajet, vérifiez les alertes vent et météo.
Passages de rivières et règles hors-piste
Traverser les rivières islandaises, c’est du sérieux. Arrêtez-vous toujours d’abord, vérifiez profondeur, courant et fond. Cherchez traces de pneus ou repères officiels avant de vous engager. Entrez en bas régime, avancez lentement et ne changez jamais de vitesse au milieu du gué.
Avancer légèrement en diagonale dans le sens du courant atténue la poussée de l’eau, mais seulement si le débit est gérable. L’eau profonde ou un courant rapide peuvent changer du jour au lendemain avec la pluie ou la fonte : traitez chaque gué comme nouveau. Le hors-piste est strictement illégal, avec lourdes amendes et dégâts assurés. L’assurance ne couvre pas les erreurs liées à l’eau. La facture est pour vous.
Erreurs courantes à éviter
Même les meilleurs road trips peuvent dérailler si vous n’êtes pas prudent. En Islande, cela peut vouloir dire laisser le vent arracher la porte, faire confiance à Google Maps sans réseau, ou sous-estimer la rapidité des changements météo. Un peu d’attention va loin ; apprenez de ces faux pas pour rester en sécurité et sans stress.
Itinéraires recommandés pour votre road trip
L’Islande ne manque pas de paysages, mais certaines routes sont meilleures que d’autres. Ce sont ces trajets qui justifient votre location. Parlons des meilleurs.
Le Golden Circle
Le Golden Circle est le kit de départ pour explorer les routes islandaises. Juste à l’extérieur de Reykjavik, cette boucle d’environ 230 km (140 mi) présente les incontournables en une journée.
Thingvellir National Park livre drame tectonique et histoire, la zone géothermique de Geysir jaillit à l’heure, et Gullfoss déchaîne l’une des chutes les plus spectaculaires que vous verrez.
Comptez 6–8 heures avec des arrêts. Routes asphaltées et faciles, les citadines s’en sortent très bien. Pour une première visite, c’est l’aperçu parfait de la variété sauvage islandaise.
Le Diamond Circle
Le Diamond Circle est une boucle de 250–260 km (155–160 mi) dans le nord de l’Islande qui montre pourquoi on préfère conduire plutôt que s’asseoir dans un bus touristique.
L’itinéraire relie Godafoss, les champs volcaniques fumants du lac Myvatn, Dettifoss qui gronde plus que toute autre cascade d’Europe, les parois en fer à cheval du canyon d’Asbyrgi et Húsavík, la capitale de l’observation des baleines.
Les routes sont surtout asphaltées, mais attendez-vous à des détours en gravier qui testent votre conduite. Un SUV 4x4 est le choix avisé, surtout hors saison. Des locations comme Suzuki Vitara ou Dacia Duster offrent garde au sol, coffre et stabilité.
L’Arctic Coast Way
L’Arctic Coast Way s’étire sur 900 km (559 mi) le long du grand nord islandais, une route qui troque les foules pour des paysages bruts. Les fjords entaillent la terre, les plaines volcaniques s’ouvrent et l’océan Arctique reste à vos côtés.
L’itinéraire relie de petits villages de pêcheurs, des plages vides et des postes historiques figés dans le temps. Haltes à prévoir : péninsule de Vatnsnes et ses phoques, péninsule isolée de Langanes et Husavík, haut-lieu des baleines.
Les routes sont souvent en gravier et étroites, avec des vents assez forts pour déporter une voiture. Un SUV 4x4 comme Dacia Duster, Nissan Qashqai, Toyota Land Cruiser ou Nissan X-Trail est le bon choix.
La route des Westfjords
Les Westfjords, c’est là que conduire en Islande devient une aventure. La route serpente entre cols en gravier, ponts de fjord et sections vides qui ressemblent au bout du monde.
Et la récompense ? Dynjandi, une immense chute en gradins de 100 m (328 ft). Latrabjarg, des falaises remplies de macareux et d’oiseaux de mer. Raudasandur, une plage de sable rouge doré unique dans le pays.
Et Isafjordur, petite ville avec assez de culture et d’histoire pour vous occuper quand la météo s’éclaircit. Ici, un 4x4 (Toyota Land Cruiser ou Kia Sorento) est essentiel. L’été facilite l’accès, mais routes étroites et vents forts ne cessent de vous tester.
Autres alternatives panoramiques près de Reykjavik
Pas besoin que chaque road trip dure des jours. À deux heures de Reykjavik, vous pouvez viser du lourd sans énorme SUV. Partez vers la péninsule de Reykjanes pour champs de lave, sources chaudes et falaises côtières lunaires.
Filez au sud vers la vallée de Reykjadalur, où la récompense est une randonnée terminant dans une rivière chaude naturelle. Fan de cascades ? Hraunfossar et Barnafoss coulent côte à côte, sortant d’un champ de lave. Tout cela se fait avec une petite voiture de location, sans 4x4, et reste une aventure islandaise complète.
Exigences de permis pour les touristes
Première question fréquente : puis-je conduire en Islande et quel permis me faut-il ? Oui, mais seulement si vous respectez les règles. Les loueurs ne plient pas, et amendes ou refus de location ruinent vite un voyage. Voici ce qu’il faut savoir sur les exigences de permis pour louer une voiture en Islande :
- Permis valide en anglais ou avec traduction certifiée en alphabet latin
- Doit inclure photo, date d’émission, date d’expiration et être détenu depuis au moins un an
- Permis provisoires ou d’apprenti non acceptés
- Âge minimum : 20 ans pour petites économiques, 23 ans pour 4x4 et SUV
- Frais supplémentaires possibles pour conducteurs de moins de 25 ans
- Carte de crédit requise pour le dépôt de garantie ; les cartes de débit sont rarement acceptées
- Le dépôt couvre les dommages ou amendes pendant la location
- Permis de conduire international non requis si votre permis répond aux règles, mais utile pour les alphabets non latins
Conseils finaux avant de prendre la route
- Gardez une carte papier dans la voiture. Le GPS échoue dans les Highlands et les zones blanches.
- Faites souvent le plein ; les stations rurales peuvent être espacées de 100 km (62 mi) ou plus.
- Emportez encas et eau, surtout sur les longues sections sans services.
- Habillez-vous en couches et gardez des vêtements chauds dans la voiture au cas où.
- Utilisez les aires quand vous en voyez ; les toilettes sont rares hors des villes.
- Attention aux ponts à une voie au nord et à l’ouest ; connaissez les priorités.
- Prenez une carte de crédit avec puce et code ; de nombreuses pompes sont « carte uniquement ».
Conduire en Islande est simple
Conduire en Islande semble intimidant jusqu’à ce que vous réalisiez que tout tient à une chose : la bonne voiture. Avec une flotte solide prête pour chaque saison et itinéraire, des trajets urbains aux pistes des Highlands, l’île s’ouvre. Boucles d’été, traversées d’hiver, gravier ou asphalte, nous avons le véhicule qu’il vous faut.
L’assistance routière et le support client vous couvrent quand la météo tourne ou que les plans changent. Vous conduisez, nous assurons vos arrières. C’est l’accord. L’Islande récompense les préparés, pas les chanceux. Réservez votre voiture maintenant et prenez le contrôle de la route au lieu de la laisser vous contrôler.